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TPE Heroine

21 février 2009

Réponse à la problématique

« Pourquoi certains jeunes passent-ils de non consommation d’héroïne à un état de dépendance total ? »

            Lorsque que nous avons choisi cette problématique, nous sommes partis d’une hypothèse : seuls certains jeunes se droguent, ceux qui ont des soucis familiaux, dans les études, dans leur milieu social, etc.

Or c’était un stéréotype que nous avions, et qui au fur et à mesure de nos recherches s’est infirmé. Il existe une centaine de parcours différents d’héroïnomanes, nous ne pouvions donc pas tous les énumérer, nous avons alors ciblés notre TPE sur un cas précis, inventé.

Beaucoup de personnes se font une image générale d’un toxicomane qu’ils rangent dans une catégorie de la société : « les dépravés ». Nous faisions partie de ces personnes persuadées qu’un drogué ne part pas de rien, mais d’une collection de soucis qui le pousse à consommer des produits illicites, tel que l’héroïne. Bien sur ce schéma existe, et c’est celui que nous retenons, car ce sont surement ceux qui s’en sortent le plus difficilement et qui font le plus parler d’eux car ils n’ont pas d’entourage pour les aider à se sortir de la dépendance, ni l’argent pour pouvoir financer un traitement de substitution ou un suivi médical dans un institut thérapeutique. Ainsi, grâce à nos recherches et après nos divers entretiens, nous avons pu casser cette image.

Cependant, cela a remis en cause le plan que nous avions prévu. Il nous a fallu prendre en compte les différentes informations collectées auprès des professionnels de santé, du social et des représentants de la loi (Police et Gendarmerie) pour nuancer notre TPE.

Nous avons bien retenu qu’il n’y avait pas de cas type d’un héroïnomane. Chaque drogué a sa propre histoire.

Nos recherches, nos rencontres et nos discussions avec tous nos interlocuteurs nous ont ouvert un point de vue différent que nous nous faisions d’un drogué et cela a été très enrichissant.

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21 février 2009

Complément : l'overdose

Nous avons vu que l'héroïne pure n'est pas en soi dangereuse pour l'organisme puisqu'elle ne fait que reproduire les endorphines produites par le corps naturellement. Cependant ce sont les modes de consommation de l'héroïne qui la rendent dangereuse (détérioration du style de vie, alimentation, hygiène..).

De plus, la composition des produits servant à couper l'héroïne est incertaine et parfois dangereuse (exemples : caféine, barbiturique, talc..).

Une dose excessive d’héroïne peut donc être dangereuse, voire mortelle. C’est ce qu’on appelle la surdose ou overdose. Elle se traduit par une dépression respiratoire allant d’une faible diminution de la respiration à l’arrêt respiratoire, entrainant l’arrêt cardiaque et ensuite la mort. Cette dose mortelle n’est pas la même selon l’individu : un usager peut augmenter progressivement sa consommation jusqu’à des doses qui seraient mortelles pour un non consommateur.

Le risque de surdose est plus élevé dans les situations suivantes :

-         lors de la première prise.

-         Lors d’une prise survenant longtemps après un arrêt de la consommation (cure de désintoxication, séjour en prison etc.)

-         lors de la prise d’une nouvelle héroïne (plus concentrée ou changement de dealer par exemple)

Il est donc difficile d’évaluer le risque de surdose de chaque individu étant donné que l’héroïne est coupée avec des produits dont la composition est inconnue. Par ailleurs la surdose survient plus souvent lors d’une injection intraveineuse (puisque l’effet du produit survient brusquement).

Les signes de l’overdose sont :

-         une respiration plus lente et moins intense

-         une relaxation complète des muscles

-         sommeil profond sans réveil et en cas de tentative de réveil la personne se rendort aussitôt

-         la peau blanchit tandis que les lèvres et les extrémités du corps bleuissent.

Les gestes a effectuer en cas d’overdose :

Mettre la personne en Position Latérale de Sécurité (PLS) pour qu’elle n’avale pas sa langue et ne s’étouffe pas dans son vomi. Appelez les secours. Une fois le personnel médical sur place, signalez-lui les produits consommés, il est tenu au secret professionnel.

17 février 2009

Le sevrage

Quand mon père s’en est-il vraiment rendu compte ? Est-ce qu’il savait ce que je mijotais depuis le début ? A vrai dire je n’en sais rien, et je ne lui ai jamais posé la question. Sans doute s’était-il rendu compte de tout dès le début. Mais il n’a peut-être pas voulu le reconnaître tout de suite. En y pensant, ça doit être dur de voir un proche, un fils, se laisser pourrir par une drogue. J’aurais été à sa place, j’imagine que je n’y aurai premièrement pas cru. Enfin je me dis ça en pensant à ma sœur. Jamais je ne laisserai cette gamine faire comme moi j’ai fait. La première fois que j’ai manifesté le manque d’héroïne pour la première fois, il m’a quand même laissé retourner chez ma mère. Je lui disais que j’avais attrapé très froid, et que je me remettrais vite sur pied ... je lui ai fait croire à un état grippal. Et puis le temps passait et j’ai renouvelé ces crises de manque chez lui. Ma sœur a dut lui avouer que je me droguais. Je lui disais tout, parce qu’à ce moment là c’était la seule qui m’estimait encore. Sur le moment, je lui en ai voulu, parce que mon père a décidé que je ne retournerais plus chez maman et que je me ferai mon sevrage chez lui. La première fois ça a été très dur, mais une fois  mes crises de manque passées, je me croyais totalement débarrassé de l’héroïne. Mon père m’a alors laissé retourner chez ma mère. Mais une fois sur place, tout m’a tendu les bras. Au début je me croyais fort pour refuser, et puis je suis retombé dedans. Ça s’est renouvelé plusieurs fois cette histoire, et mon père en a eu vraiment marre. Je voulais vraiment m’en sortir cette fois, donc ensemble nous avons fait tout le cheminement possible pour atteindre un sevrage total. Nous avons cherché des places en instituts, en hôpitaux, nous avons rencontré des médecins, et j’ai enfin pu recevoir un produit de substitution : la méthadone. Au début, j’en étais bien dépendant de cette méthadone, et puis j’ai suivi le parcours que je voulais absolument suivre : celui du sevrage. J’ai connu des jours bien difficiles en cette période, mais aujourd’hui j’en suis sorti pour de bon.

Notes :

Pour effectuer un sevrage, il est important pour un héroïnomane de, premièrement, en avoir envie. S’il n’éprouve pas le besoin d’arrêter de consommer la drogue, il est presque impossible de lui imposer un sevrage, car il trouvera tous les moyens pour pouvoir continuer à se droguer. Un toxicomane a beaucoup de mal à éprouver le besoin d’arrêter de se droguer non pas que la drogue lui plaise, mais plutôt parce qu’un sevrage lui parait impossible, long et très éprouvant. Pour ce, il lui faut une grande motivation et surtout un entourage. Nombre de toxicomanes ne parviennent pas à se sevrer réellement car ils n’ont personne à qui se fier. Ici, notre personnage est entouré de son père et de sa sœur, qui sont deux proches importants à ses yeux. Ensuite, il faut que le toxicomane se coupe du monde qu’il fréquente : il lui faut éviter les lieux qui lui rappellent la période où il se droguait et ne plus avoir de contact avec les personnes qui partageaient ses sensations lors de prises. Souvent, lorsque qu’un héroïnomane renouvelle ses consommations alors qu’il essaie pourtant d’arrêter, c’est qu’il a retrouvé le milieu qui lui rappelle les plaisirs de l’héroïne.

Enfin, il peut faire appel à des produits de substitution, qui « remplacent » la drogue. Pour l’héroïne, il existe de nombreux produits tels que la méthadone (comme dans la fiction), la benzitramide ou la buprénorphine (plus connue sous le nom de Subutex en France). Cependant, ces médicaments ne font réellement effets que si le patient ne se drogue plus parallèlement, et provoquent également une dépendance physique dont il est difficile de se soigner. Le mieux est donc de suivre ces traitements dans des établissements spécialisés tels que les hôpitaux, où les toxicomanes sont parfaitement pris en charge.

16 février 2009

Le début de la dépendance

Le dimanche, vu que j’étais chez mon père, pour avoir ma dose d’héroïne, il fallait que je l’économise jour après jour sur la semaine. Or une fois, la semaine avait été dure niveau argent. Du coup j’avais ma dose par jour sans pouvoir en laisser pour le weekend. Il était impossible de s’en procurer là où vivait mon père. Cette fois là a été horrible. J’ai ressenti les premiers symptômes du manque. Tout d'abord, mon dos a commencé à me faire horriblement mal, puis j'ai été envahi d'un froid terrible. J'avais des palpitations, des crises d'éternuement, le nez et les yeux qui coulaient, des maux de ventres, des nausées et des vomissements. Tout cela était relevé par une sensation d'angoisse, une irritabilité terrible et une hypersensibilité à la douleur...

C’est ainsi que mon père se rendit compte que je me droguais ...

Notes 

Les symptomes ressentis par Stan lorsqu'il est en manque d'héroïne sont typiques du sevrage physique des héroïnomanes. A l'arret d'une consommation quotidienne du produit, le corps manque d'endorphines naturelles contenues dans l'héroïne. En effet, l'héroïne avait jusqu'alors remplacé la production naturelle de ces endorphines par le corps. A l'arrêt de la consommation, l'usager est confronté à toutes les manifestations physiques décrites par Stan (reins douloureux, augmentation du rythme cardiaque, nausée, etc...) liées au manque.

16 février 2009

Les enjeux sociaux

L’héroïne ... et dire qu’au départ c’était un trip entre nous, une énième bêtise qu’on croyait nous unifier un peu plus avec la bande. En fait rapidement, c’est elle qui nous a fait nous séparer. Quand on se mobilisait pour l’avoir, quand on cotisait pour se la payer, ceux qui l’avaient en premier dans les mains étaient forcément les mieux servis, les autres  se plaignaient d’injustice. Ça a engendré pas mal de bagarres. Ensuite il y a eu ceux qui n’avaient pas assez d’argent pour s’en fournir. On a arrêté  de leur en offrir, parce que c’était nous qui payions, on mettait beaucoup d’argent dans une drogue que l’on touchait à peine. Ceux là, je crois que s’ils ont voulu continuer, ont du voler, dealer,  se prostituer, ou je ne sais quoi encore. A vrai dire, on ne cherchait plus à avoir de leurs nouvelles. Au bout d’un moment on s’est rendu compte que c’était mieux de se fournir la poudre soit même auprès de nos dealers plutôt que de s’y mettre à plusieurs et de se la partager. On a commencé à se mentir, à se cacher les choses. Nous n’étions plus soudés les uns avec les autres mais plutôt les uns contre les autres. Et l’école, je n’en parle même plus. C’est à peine si on y mettait les pieds une fois par semaine... Le pire, c’est que mes parents ne s’en rendaient à peine compte.

Notes :

L'héroïne, comme toute drogue, a des enjeux sociaux. Premièrement, l'interdit légal engendre des risques particuliers. Effectivement, le prix de l'héroïne est élevé à la vente (bien que peu cher à la fabrication). Certains usagers parviennent donc moins facilement que d'autres à faire face au coût élevé du produit, et sont donc dans l'obligation de commettre des délits pour se procurer l'argent permettant de payer leurs doses.

Ensuite, le fait que la consommation d'héroïne soit illégale peut créer des difficultés pour l'usager qui souhaiterai avoir accès aux soins de santé (autres que le sevrage ou la substitution, ex : dentiste, ophtalmologiste...).

Enfin, les réactions de rejets de l'entourage du toxicomane (famille, amis, collègues ...) peuvent provoquer l'isolement social de ce dernier.

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16 février 2009

Tolérance

Ces sensations de plaisir intense lorsque je me shoutais s’estompaient un peu plus à chaque fois. Pourtant c’était la raison pour laquelle je me droguais. L’intensité du plaisir de la première fois, je ne le retrouvais plus. C’est pourquoi, j’ai fais une croix sur mes principes et ai pris une dose plus importante à chaque fois. Bien sur, l’idée de la dépendance me paraissait encore loin. Cette persuasion que j’avais de ne jamais devenir dépendant m’aveuglait complètement. Combien d’entre nous disaient « Je m’arrête quand je veux, si j’en ai envie !» ? Mais au final, cette envie d’arrêter ne nous prenait jamais. Si bien qu’un jour, forcément, on ne se passait plus de notre chère poudre. Depuis quand nous étions dépendants ? Depuis la première fois je pense, sinon on n’aurait pas recommencé ...

Notes :

Le fait que le personnage ait besoin de doses de plus en plus importantes d'héroïne pour ressentir le même plaisir qu'il a ressenti lors de ses premières prises est ce qu'on appelle la tolérance ou accoutumance. La tolérance augmente les risques pour la santé ainsi que les risques de consommer une quantité trop importante qui peut être fatale.

Si une personne n'a pas pris de drogue pendant une certaine période (sevrage, désintoxication), la tolérance change. Ainsi si la personne rechute et reconsomme la dose à laquelle elle était auparavant habituée, elle risque l'overdose. C'est un premier pas vers la dépendance physique, qui n'est provoquée que par deux drogues : l'héroïne et l'alcool. En ce qui concerne l'héroïne, cette accoutumance arrive très rapidement. Si l'usager  s'est administré de l'héroïne plusieurs fois par jour, et ce, plusieurs jours de suite, il ressent la nécessité d'augmenter les doses, d'abord en quantité, puis en fréquence pour retrouver les effets du produit.

10 février 2009

La première prise d'héroïne

Après cette expérience, entre nous ça n'allais plus trop. Certains de mes potes trouvaient qu'on allait beaucoup trop loin et ont préféré ne plus nous fréquenter. Et bien sûr les autres, dont moi, avons continué : les soirées, l'héroïne, ... oh ! on se persuadait qu'on ne serait jamais dépendant, qu'on saurait s'arrêter avant de ressentir les symptômes du manque. Bien sur, aveuglément, on a arrêté de simplement sniffer cette drogue pour se l'injecter dans les veines. Les effets n'étaient plus tout à fait les mêmes. Au moment de la piqûre, c'était comme un éclair qui nous foudroyait de plaisir, tel un orgasme, mais en plus puissant. C'était très éphémère. Ensuite, on planait pendant longtemps, dans une sorte de demi coma très agréable, puis après on s'endormait.



Notes : Les effets que décrit le personnage sont typiques de l'injection d'héroïne.
Premièrement, la sensation de plaisir intense décrite par Stan est appelée "Le flash". Durant ce bref instant (environ 5 à 10 secondes), le consommateur ressent une sensation soudaine et irradiante de chaleur, un changement d'état très rapide. C'est une montée rapide des effets tant physiques que psychiques.
En second lieu, la sensation de bien-être intense dont parle le personnage est appelée "Le plateau", elle est caractérisée pas une sensation de chaleur et de relaxation profonde qui peut durer jusqu'à 3 ou 4 heures. L'usager perçoit différemment ses problèmes, son angoisse est calmée et il ressent un sentiment de paix.
Vient enfin la sensation dite de "descente" durant laquelle les effets de la prise d'héroïne s'estompent peu à peu. Le besoin de dormir se fait alors sentir, ou une sensation de somnolence. Le retour à l'état "sans produit" peut être difficile chez certains consommateurs : ils peuvent ressentir de la fatigue, de la déprime, et/ou une sorte de "geule de bois". Si l'usager est dépendant, c'est à cet instant que les premiers signes de manque apparaissent.

10 février 2009

Notre personnage

L'héroïne ?

Bon je vais commencer par ma présentation, non ? C'est plus simple.
Je m'appelle Stan. En vrai, c'est Stanislas, mais j'ai horreur de ce prénom. Donc Stan. J'ai 19 ans et je vais, parfois, au lycée. Maintenant c'est un peu plus dur parce que je n'ai pas tout suivi ces derniers temps et ... j'ai merdé... le regard des autres vous savez, après tout ce qui m'est arrivé c'est dur à supporter. Même si aujourd'hui je vis loin de chez moi, j'ai l'impression que mon histoire me suit et que tout se sait. Mes parents ont préféré m'éloigner de ce cercle infernal. Au début c'était dur mais c'est ce qu'il y a de mieux après tout.
Au début ? J'étais gamin ! Un ado banal, comme les autres. J'allais au lycée, je sortais avec mes potes, je collectionnais les flirts. A la maison c'était à peu près comme partout. Mes parents étaient divorcés depuis mes 10 ans et je vivais chez ma mère avec ma petite sœur. Les weekends on était chez mon père et le dimanche soir on retournait chez maman. Même si mes parents ne s'entendaient vraiment plus, on ne le vivait pas si mal, ils ne nous le montraient pas et on se contentait de jouer leur jeu, de faire comme si on ne savait rien.
Quand on allait en soirée, on commençait toujours par une petite bière qu'on croyait anodine. Pourtant par la suite, c'était évident qu'on s'enfilerait des shooters de vodka. Avec la drogue c'est pareil, mais à cet âge là on est insouciant. On se fumait des joints de temps en temps, entre nous, et je sais bien que plusieurs de mes potes on continué à en consommer de plus en plus souvent, le matin avant d'aller en cours par exemple. Moi j'étais persuadé que jamais ce genre de chose m'arriverait...

Et puis un jour on est allé à une rave party. La techno à fond, les filles bourrées gisant par terre, et la drogue. Partout. Cet endroit là me gênait beaucoup, je n'avais qu'une envie : partir. Mais les copains s'éclataient et sans eux, impossible de s'en aller. J'avais 15 ans. Un drôle de mec nous a accosté et nous a proposé de l'héro. On avait pas beaucoup de tune mais le peu qu'on avait est parti dedans. Se piquer à l'époque c'était hors de question ! Avec toutes les maladies ... Alors on l'a sniffé. Pour faire comme les autres j'en ai pris un peu, histoire de ne pas me sentir seul. J'angoissais terriblement.
En fait, quelques minutes après, j'ai ressenti un apaisement soudain. La musique ne m'agraissait plus, les personnes autour me semblaient toutes dans le même état. Je me sentais enfin à l'aise, ayant l'impression de partager enfin les sensations de tout le monde, au même moment, au même endroit. Cette vague de bien être intense me plaisait beaucoup, j'avais l'impression que tout le mal de l'héroïne se rattrapait à cet instant.

Notes : 

Le personnage que nous avons créé n’est pas le profil type d’un toxicomane. En réalité, il n’en existe aucun puisqu’il n’en existe pas d’identique. Nous l’avons imaginé dans le but de casser les stéréotypes que chacun peut avoir d’un drogué. La plupart des gens peuvent s’imaginer qu’un héroïnomane est quelqu’un de très malheureux, qui n’a rien dans la vie, qui est seul ou encore qui se droguait déjà avant. Certes quelques un sont dans ce cas là mais ce n’est pas une vérité générale. Ici Stan est un jeune garçon comme un autre, il va au lycée, il a des amis, ses parents sont divorcés mais il ne le vit pas mal, etc.

10 février 2009

Introduction.

L'héroïne est une drogue dite "dure" pouvant se présenter sous différents aspects : sous forme de poudre blanche ou brune pouvant s'administrer par voie intraveineuse ou nasale. Elle peut également se fumer.

L'héroïne ou diacétylmorphine est un opiacé synthétisé à partir de la morphine naturellement présente dans l'opium (substance issue du pavot). Le pavot est une plante qui s’apparente au coquelicot. Il a une grande tige qui peut s’élever jusqu’à plus d’un mètre de haut et une fleur dont les pétales varient du blanc au rouge en passant par différentes tintes de rose. Le pavot est cultivé à peu près partout dans le monde, mais c’est en Orient qu’il est exploité afin de récolter l’opium que la plante sécrète, et donc de s’en servir pour produire la morphine et l’héroïne.

Fleur_de_pavot (Fleur de pavot) 

     Capsules_de_pavot(Capsules de pavot contenant l'opium sous forme de latex)

L’héroïne est proche de substances produites naturellement par le corps, les endorphines. L'héroïne, comme les endorphines, est un dépresseur du système nerveux central. En effet, l'héroïne exerce une puissante action analgésique comparable a celle de la morphine mais bien plus toxique que cette dernière.

Sch_ma_syst_nerveux___heroine_LE_BON (Schéma explicatif de l'héroïne sur le système nerveux)

Pouvant soulager des douleurs insoutenables, l'héroïne était initialement utilisée durant les guerres. Elle était également utilisée comme somnifère pour endormir les enfants.

Heroine_bouteille_Bayer(bouteille d'héroïne lorsque sa vente pharmaceutique était encore légale)

10 février 2009

Présentation

Bonjour et bienvenue sur notre blog.

Nous sommes trois élèves de 1ES et nous vous présentons ici notre TPE concernant l'héroïne. Au cours des six derniers mois, c'est à dire depuis septembre, nous travaillons ensemble sur ce sujet qui nous a rassemblé. Nous tentons ici de répondre à la problématique suivante :

" Pourquoi certains jeunes passent-ils d'une non consommation d'héroïne à un état de dépendance total ?"

Nous vous souhaitons une agréable lecture.

/!\ Quelques avertissements /!\


  • Pour illustrer nos propos, nous avons intégré une fiction à notre production ; celle d'un adolescent s'engouffrant peu à peu dans la spirale infernale de l'héroïne. Il nous parait important de signaler que cette histoire n'est tirée que de notre imagination et qu'elle ne constitue pas le profil type d'un héroïnomane, puisqu'il existe une multitude de profils différents. Il s'agit d'un exemple parmi beaucoup d'autres qui ne constitue aucunement une vérité générale.
  • Les images que nous avons apporté à nos articles se présentent sous forme d'icones. Vous pouvez les agrandir en cliquant dessus : elles apparaitront alors dans une nouvelle fenêtre ou un nouvel onglet.

Merci de votre attention, bonne visite.

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TPE Heroine
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